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Rêverie de
mise en scène

Imaginaire pour une mise en scène à venir, à construire ....

RÊVERIE DE COSTUMES

Pour nous, deux mondes se rencontrent , premièrement la paysannerie puis la bourgeoisie.

LES PAYSANS

Les sources d’inspiration viennent des tableaux de Millet.

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DES GLANNEUSES
Millet 
1822

Dans le tableau « LES GLANEUSES » peint par Millet, les échos avec le texte de MAETERLINCK nous sont apparus dans les personnages, ces femmes peuvent faire référence à la mère. Nous pouvions remarquer que dans le tableau, les femmes portent une longue robe avec un tablier.

BERGÈRE AVEC SON TROUPEAU
Millet 
1864

A travers le tableau « BERGERE AVE SON TROUPEAU », nous avons imaginé les sœurs. La jeune fille de par son innocence nous fait penser au petit chaperon rouge, cette innocence va se briser en apprenant la mort de leur sœur.

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UN VANNEUR
Millet 
1848

Dans le tableau « UN VANNEUR » , nous pouvons imaginer qu’il s’agit du père. Son visage et ses traits à peine dessinés, sombres dans le tableau nous font penser au moment de l’annonce , l’émotion du père ne pourra pas être perçue au spectateur.

LA BOURGEOISIE

Les sources d’inspiration viennent d’un tableau de Fréderic Bazille.

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RÉUNION DE FAMILLE
Bazille
1867

Dans ce tableau, l’homme à gauche portant un chapeau avec une chemise noire appartient visiblement à la bourgeoisie. Selon les paysans, l’étranger qui apparait est sûrement bourgeois.

Il nous a semblé fondamental d’avoir des références communes pour rêver les personnages et leurs costumes, aussi avons-nous choisi des tableaux qui proposent un univers qui a construit un imaginaire pour le groupe. La rêverie a pu prendre forme à partir des matières et des couleurs proposées par ces deux peintres.

RÊVERIE DE SCÉNOGRAPHIE

Pour le décor, nous avons imaginé en premier plan une maison délabrée en bois, dans laquelle nous pouvons voir des ombres, se reflétant sur les vitres de la maison. Nous aurions aimé projeter ces ombres afin de créer une inquiétude palpable. De même, nous pensions à illustrer le décor de la forêt par des projections, forêt européenne ou canadienne, nous n’avons pas tranché. Johanna a pensé s’inspirer de la forêt du jeu vidéo Resident Evil.

En parallèle, Lucille a pensé s’inspirer du décor du film Dogville de Lars Von Trier, afin d’économiser le plus d’accessoires possible. Lars Von Trier, dans sa mise en scène, ne place que quelques objets pour contextualiser son histoire, mais son décor est principalement marqué par des traits tracés au sol, afin de délimiter les espaces. Tracer des traits au sol aurait été pour nous un moyen de mettre en scène quelque chose de symbolique, ce qui fait référence au mouvement auquel appartient Maeterlinck.

Notre imaginaire autour de cette pièce a dû se construire au fil des lectures et des réflexions. Il était essentiel pour nous de créer des images communes pour constituer ensuite une mise en scène, cela nous semblait un langage commun nécessaire.

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